De nombreuses familles rendent un dernier hommage à l’être cher en chanson. De la musique classique, des airs de films ou de la musique populaire, la cérémonie est à l’image de la personne décédée. Les chansons de dernier hommage ne sont donc pas figées, même si certaines ont spécialement été écrites pour commémorer un parent, un conjoint ou un descendant décédé.
Quand les mots viennent à manquer à la disparition d’un proche, les chansons parlent à tout le monde et aident à favoriser le recueillement. Elles peuvent apaiser la douleur et aider à commencer le deuil tout en honorant la mémoire du défunt. Quand la musique résonne à l’église, pendant une cérémonie de recueillement civile, au cimetière ou au crématorium, elles rappellent les souvenirs de la personne disparue. C’est une manière de mettre des mots sur les émotions des proches en honorant la personnalité du défunt. Le choix des « bonnes » chansons est une affaire strictement personnelle. Toutefois, si tous les styles de musiques et de chansons peuvent s’inviter lors d’une cérémonie laïque, à l’église ou dans un temple, certains critères peuvent être demandés. Les chansons s’adaptent donc au type de cérémonie funéraire. La musique classique semble la mieux tolérée dans les églises, même si de nombreux desservants acceptent aujourd’hui de diffuser d’autres types de musique. Les morceaux les plus diffusés ont le plus souvent été composés pour les obsèques ou pour les cérémonies religieuses. Le requiem est par exemple le chant pour les morts à proprement parler. Traduit du latin par « repos », ce type de musique évoque la paix de l’âme et le voyage sans retour pour un monde meilleur. Le requiem de Fauré, du XIXe siècle, est par exemple joué depuis des générations à l’église. Il évoque l’apaisement du défunt à travers un chef-d’œuvre contenant plusieurs morceaux, le plus souvent chantés par les chorales. Le requiem de Verdi est à la fois une ode à la vie du défunt et l’expression d’une profonde tristesse causée par sa disparition. Il s’agit de l’un des plus grands triomphes de Verdi. C’est une musique contrastée, dramatique, bouleversante et puissante. Les chansons qu’aimait le défunt retentissent depuis longtemps dans les crématoriums, les centres funéraires ou à un enterrement. Elles en disent plus long que des éloges funèbres et font pour la plupart allusion à la disparition d’une personne aimée. Mon Vieux de Daniel Guichard figure en tête de liste des variétés françaises les plus demandées lors d’une cérémonie d’adieu. Cette chanson sur le décès d’un parent est une complainte d’un fils à son père disparu, sortie en 1974. Le Paradis Blanc de Michel Berger a été écrite 2 ans avant sa disparition. Cette chanson sombre est une source d’émotions intenses. Viennent ensuite les chansons modernes pour le décès d’un papa ou d’une maman comme Si t’étais là de Louane, Les yeux de la Mama de Kendji Girac ou Le plus fort c’est mon père, de Lynda Lemay. D’autres chansons françaises évoquent également la perte d’un(e) conjoint(e), comme Tu n’es plus là d’Amel Bent qui traite avec justesse du manque permanent et douloureux que l’on ressent à la mort de l’être aimé, du vide et de la vie qui n’est plus la même qu’avant. La cérémonie d’adieu marquée par de la musique et des chants est présente dans de nombreuses cultures. Tous les rites funéraires « célébrés » de la sorte ont un sens, selon les traditions propres à chaque pays. En Afrique par exemple, certaines familles rendent un dernier hommage au défunt en dansant et en chantant, parfois même en portant le cercueil. Dans certaines communautés en Asie, la mort est célébrée par des sons produits par divers objets comme les gongs, les cloches, les bols et les casseroles. Ce rite marque pour eux le vrai passage vers l’au-delà et relie l’homme à la terre. En Europe, les cérémonies funéraires accompagnées de chants et de musiques sont pratiquées dès le XIIe siècle, surtout dans les églises catholiques et protestantes, qui à l’époque composaient elles-mêmes les morceaux joués et chantés par les paroissiens. Les chansons sont choisies par la famille ou par le défunt lui-même de son vivant, s’il a exprimé ses dernières volontés à ce sujet. Comme les éloges funèbres et autres prises de parole, les chansons ponctuent différents moments des obsèques, avant ou après les funérailles. Les agences de pompes funèbres avec l’aide du maître de cérémonie, si cette option est choisie, peuvent conseiller les familles dans cette démarche. Pourquoi de la musique à une cérémonie des obsèques ?
Les musiques religieuses
Les variétés françaises à l’honneur
Le dernier hommage en chanson et en musique, une tradition ancestrale
Comment organiser une cérémonie d’adieu en chanson ?
Choisir les chansons pour rendre un dernier hommage à un proche n’est pas chose aisée. Prévoir ses obsèques permet donc d'épargner ses proches d’une décision aussi difficile. Il est possible de souscrire un contrat de prévoyance obsèques en prestations qui permet à la fois de financer les obsèques et de les organiser tel qu’on le souhaite dans le détail, y compris le choix des chansons de dernier hommage. Pour en savoir plus, le-contrat-obseques.fr est un site qui traite de ce sujet.