L’inhumation est pratiquée depuis la nuit des temps. Elle est rigoureusement encadrée en France. La famille ne peut pas se charger elle-même de l’enterrement du proche décédé, ni choisir n'importe quel endroit. Voici l'essentiel à savoir sur cette pratique funéraire.
Le terme inhumation vient du latin « in humus » qui signifie en terre. Cette pratique funéraire consiste en effet à enfouir le cercueil sous terre, conformément à la législation française. Le choix de l'inhumation revient au défunt s’il l’a exprimé de son vivant ou à sa famille, le cas échéant. Tout le monde peut en effet faire part de cette volonté, que ce soit par écrit ou oralement. Le cercueil peut aussi être placé dans : Dans quel lieu l'inhumation peut-elle avoir lieu ?
L'inhumation peut avoir lieu dans la concession d'un cimetière situé dans la commune où le défunt a résidé ou il est décédé. Il est également possible de procéder à l’enterrement dans une autre commune, mais avec l'autorisation de la mairie. Si le défunt est présent dans la liste électorale d'une ville, sa famille peut demander à ce qu'il y soit inhumé. Si le défunt ou sa famille n'ont pas fait l'acquisition d'une concession, l'inhumation a lieu dans un cimetière municipal. La commune met à disposition un emplacement individuel sur une période minimale de 5 ans. Il est tout à fait envisageable de demander à être inhumé sur une propriété privée, avec l'aval du préfet du département où se trouve le terrain. L'autorisation tient compte de la composition du sol, mais aussi de la localisation de la propriété. Elle doit en effet être située loin des autres habitations et donc en dehors du village ou de la ville. La préfecture impose aussi des conditions sanitaires. Si la personne est décédée d'une maladie contagieuse par exemple, une sépulture sur une propriété privée ne sera pas autorisée. Le coût d'une inhumation est assez conséquent et peut aller jusqu'à plusieurs milliers d'euros. Il est juste de se demander à qui cette charge incombe. Seules les agences funéraires sont autorisées à procéder à l'inhumation. Elle doit avoir lieu 24 heures après la constatation du décès, sans dépasser 6 jours ouvrables, dimanche et jours fériés non inclus. Si le décès a lieu dans une collectivité d'outre-mer, le décompte des 6 jours se fait à partir de l’arrivée du corps en métropole. Il revient aux entreprises de pompes funèbres de proposer le cercueil, de procéder à la mise en bière, etc. Les opérateurs funéraires se chargent aussi de toutes les formalités portant sur les obsèques, dont la déclaration du décès auprès de la mairie. Ce document est indispensable pour la suite du parcours administratif. Les entreprises de pompes funèbres s'acquittent ensuite de toutes les autres démarches portant sur l'inhumation, à savoir la demande d'autorisation de fermeture définitive du cercueil et de mise en bière. Elles doivent également être en possession d'une déclaration préalable au transport du corps. L'entreprise des pompes funèbres organise l'inhumation dans sa totalité selon les directives de la famille endeuillée ou des volontés du défunt de son vivant. Elle se charge du transport du cercueil jusqu’au cimetière dans un véhicule approprié ou par des porteurs. Son personnel procède par la suite à la mise en terre souvent accompagnée d'un discours ou de musique.En quoi consiste l'inhumation ?
Le défunt peut être enterré dans :
Un cimetière
Une propriété privée
À qui revient le paiement de l'inhumation ?
Quelles sont les démarches pour une inhumation ?
Comment se déroule l'inhumation ?