Le prix d’un cercueil équivaut à environ 30 % du coût total des obsèques. Son choix doit donc être mûrement réfléchi. Différents facteurs peuvent l’influencer comme le prix, le matériau et les accessoires. Mais un cercueil doit avant tout répondre aux réglementations en vigueur.
Selon l’arrêté du 20 décembre 2018, le Code général des collectivités territoriales a prévu trois articles portant sur les cercueils. Ils doivent obligatoirement répondre à certaines caractéristiques, qui sont : La législation impose également une épaisseur de 22 mm après finition pour une inhumation, mais aussi pour le rapatriement du corps du défunt depuis l’étranger. Dans ce dernier cas, le cercueil doit être hermétique et garni d’une matière absorbante pour ne laisser couler aucun liquide vers l’extérieur. Il doit également être équipé d’un dispositif épurateur de gaz. Cette caractéristique est aussi obligatoire si la personne est décédée d’une maladie contagieuse, si le défunt doit être transporté dans un funérarium, un caveau provisoire ou dans sa résidence. L'épaisseur doit être de 18 mm pour une crémation. L’utilisation d’un cercueil plus fin est aussi autorisée si la durée du transport est inférieure à 4 heures et si le corps a bénéficié de soins de conservation, 2 heures dans le cas contraire. D’autres facteurs sont à prendre en compte dans le choix d’un cercueil. Le bois demeure le matériau le plus utilisé pour la fabrication des cercueils. En raison de leur apparence, de leur légèreté, mais aussi de leur coût abordable, le peuplier et le pin sont le plus souvent utilisés. Le hêtre est plus résistant. Le chêne, l’orme, le noyer et le cajou sont les plus résistants et les plus beaux, mais les modèles réalisés dans ces matières sont onéreux. Il existe aussi des cercueils réalisés dans des panneaux de particules ou de fibres de moyenne densité. Les modèles en carton gagnent aussi en popularité. Très légers et combustibles, ils sont indiqués pour la crémation. Tous les autres composants comme les poignets doivent aussi s'enflammer facilement. Sur le marché, l’on rencontre 4 types principaux de cercueil : Le cercueil doit présenter certains éléments. Il s’agit des poignées pour permettre son transport. Ils doivent être au nombre de 4 au minimum. Il est néanmoins possible d’opter pour des modèles avec de jolies finitions. Une plaque d’identification doit également être apposée sur le cercueil. Les noms et prénoms du défunt, mais aussi sa date de naissance et de son décès. Le défunt de son vivant ou sa famille peuvent également choisir de tapisser le fond et les côtés de l’intérieur du cercueil de capiton, même si ce n’est pas un modèle américain. Il est aussi possible de placer un emblème religieux, laïc ou autre sur la plaque d’identification. Pour un meilleur rendu, l’on peut également utiliser des cache-vis une fois que le cercueil est fermé.
La personnalisation peut aussi porter sur la couleur. Mais généralement, un cercueil blanc est dédié aux enfants et aux adolescents. Le cercueil est un grand coffre doté d’un fond étanche où le corps du défunt est placé avant la mise en terre ou la crémation. Cette pratique est très ancienne. Les peuples primitifs utilisaient un tronc d’arbre évidé. Le recours à ce coffre funéraire est plus courant durant l’Antiquité, mais il s’agit plutôt de sarcophages en pierre, en plâtre ou en plomb. Ce réceptacle est surtout utilisé pour accélérer la décomposition de la dépouille chez les Romains. Les restes sont ensuite enveloppés dans un linceul. Chez les Égyptiens, le sarcophage est pensé pour permettre une meilleure conservation du corps embaumé. Ce n’est que plus tard, à partir du Moyen ge que les cercueils, comme nous les connaissons, apparaissent. L’invention du clou permet aux menuisiers d’assembler des planches pour en faire des coffres mortuaires. Que dit la loi sur les cercueils ?
Les critères de choix d’un cercueil
Le matériau
La forme
Les accessoires
Un peu d’histoire